Le mal-être au travail se fait remarquer par un certain nombre de facteurs combinés comme le Stress, fatigue intense, harcèlement,… le mal être au travail, qui prend souvent la forme des troubles psychosociaux, n’épargne aucun secteur d’activité.
Souvent, Le mal-être au travail prend place de façon plus durable de telle sorte qu’il représente un risque majeur pour les salariés sur le plan de leur santé mentale en provoquant plusieurs troubles psychologiques tels que la dépression, le trouble obsessionnel compulsif, le trouble anxieux, le burn-out. Ces différents troubles mentaux nécessitent évidemment une prise en charge par un médecin ou un changement radical de la vie professionnelle.
Les 5 causes du Mal-être au travail :
Le mal-être au travail a, en effet, plusieurs causes qui peuvent transformer la vie professionnelle et personnelle en enfer, et peuvent également engendrer les facteurs psychosociaux liés au travail comme le manque de motivation, le manque de sommeil, l’irritabilité, la dévalorisation de l’estime de soi…
Souvent, quand, on s’accroche follement à un travail de crainte de le perdre, on est prêt à tout accepter et à tout subir au détriment de notre bien-être. Du coup, le travail en entreprise peut devenir une souffrance parfois insupportable qui pèse lourdement sur notre psychologie. Comment peut-on identifier les causes du mal-être au travail?
1. L’épuisement : le burn-out est la premiere cause du mal-être au travail
Ces derniers temps, on commence à entendre plusieurs termes qui définissent en quelque sorte cette sensation de mal-être au travail. Dans la vie de l’entreprise, on estime que 2 sur 10 personnes vivent une situation de burn-out où les salariés se sentent une surcharge accablante allant jusqu’ à l’épuisement total. Le burn-out est une situation caractérisée par un stress permanent combiné au sentiment d’impuissance et accompagné des symptômes pouvant passer pour une dépression.
2. la dévalorisation
Au début de sa carrière au sein de l’entreprise, l’employé fait preuve de plus de dynamisme et de créativité afin de faire sa place entre ses collèges mais surtout pour gagner la confiance et la reconnaissance de son supérieur.
Or, tous les sacrifices du salariés sont souvent contrés par une dévalorisation frustrante de la part du parton qui réduit grandement le rendement de l’employé et touche profondément sa confiance en soi. A mesure que le temps passe, une telle frustration finit par paralyser complètement l’autonomie et l’épanouissement professionnellement du salarié qui n’est pas reconnu à sa juste valeur.
3. une autonomie restreinte
Le mal-être au travail peut être vécu sous forme d’un manque d’autonomie. L’employé se voit réduit à répéter sans trêve des taches automatiques et ennuyantes comme un robot sans aucune marge de créativité personnelle.
En effet, L’autonomie est un besoin vital pour tout employé pour se sentir acteur de son travail et est cœur d’action professionnelle. Généralement, dans vie de l’entreprise, le salarié se soumet à un rythme qui réduit considérablement aussi bien l’espace des manœuvres dans la réalisation du travail que les compétences du salarié à mesure que le temps passe. Etant deux ennemis redoutables de la vie professionnelle, Le manque d’autonomie et l’ennui sont une véritable source du mal-être au travail pour 2 salariés sur 10 dans le monde d’entreprise.
4. une communication moins efficace.
Une mauvaise communication est considérée comme la première cause du mal-être au travail. En effet, le manque de communication aura certainement des répercussions néfastes sur la qualité des relations de l’employé avec son supérieur mais aussi sur les rapports sociaux entre les différents collègues au sein de l’entreprise.
Par ailleurs, la bonne communication et la qualité des relations permettent, entre autres, de gérer les conflits qui surviennent durant la carrière professionnelle, de prévenir les malentendus qui peuvent avoir lieu dans le travail en groupe, et d’installer un climat favorable d’entente entre les différents intervenants dans la tâche à réaliser. Un manque de communication est synonyme de l’incompréhension et par conséquent de la souffrance au travail.
5. Le déséquilibre entre effort et récompense
Encore une autre source de mal-être au travail réside dans l’incompatibilité entre l’effort à fournir et la récompense attendue. Si l’effort accompli sur le lieu de travail n’est pas une reconnu et récompensé ne serait-ce que par un simple geste ou un mot favorable, le salarié se sentira découragé et frustré parfois une fois pour toute, et du coup le travail deviendrait une véritable corvée et un moment de peine insupportable.
Concrètement, la récompense doit être envisagée pour répondre à ce besoin de reconnaissance et pour mettre en valeur de l’effort fourni, à travers une augmentation du salaire, une prime, une promotion… pour éviter et prévenir cette sensation de mal-être au travail.
Les symptômes du mal-être au travail
Le mal-être au travail est avant tout une expérience personnelle qui peut changer en fonction de chaque salarié, de sa carrière, du temps qu’il passe au travail, et de son statut dans la hiérarchie de l’entreprise. Cependant nombreuses personnes, à peu près 9 sur 10, se sentent concernées par cette souffrance dû aux conditions du travail. Cet article vous aidera sans doute à mettre l’accent sur les différents symptômes qu’on peut ressentir dans cette situation de mal-être au travail.
1. Manque d’implication
Un salarié souffrant du mal-être au travail, a du mal à se sentir impliqué dans son travail et guette toujours l’occasion de s’en débarrasser. Le travail devient pour lui un vrai calvaire, une obligation difficile à surmonter, et une responsabilité qu’il faut endosser pour subvenir à ses besoins.
Le manque d’implication par l’entreprise est susceptible de minimiser l’attachement et l’engagement de l’employé qui se voit obligé de refaire les mêmes taches sans aucune motivation et avec beaucoup de paresse.
2. Stress excessif
Stress est une arme à double tranchant. Il peut être, d’ailleurs, très bénéfique pour avancer sur un dossier et accélérer le rythme du travail. C’est un moteur essentiel pour booster l’accomplissement des tâches et pour atteindre ses objectifs dans le plus bref délai.
Par contre, le stress devient un facteur paralysant qui provoque un mal-être au travail du moment que le salarié éprouve une difficulté énorme à s’adapter aux conditions déplorables et à gérer le déséquilibre entre les contraintes et le sentiment d’impuissance en cas de situation-problème.
Face à cet état de fait, l’employé ressent plusieurs troubles comme l’anxiété, troubles de sommeil, fatigue prolongée, dépression, manque de confiance en soi … si le stress n’est pas prise en charge, il peut engendrer de graves problèmes sanitaires tels que le diabète , le trouble anxieux, le trouble obsessionnel compulsif(TOC)
3. Irritabilité
Pendant le travail, la personne ressent généralement un amalgame de sentiment de détresse et de mélancolie et une forte pression que la personne essaye de contrôler au début, mais qui, avec le temps, prend la forme des douleurs musculaires, des troubles intestinales (diarrhée, constipation) des maux de tête ( migraine) maux de ventre ( reflux gastro-œsophagien)…
Il est extrêmement important de distinguer le stress de l’anxiété, pour ce faire je vous invite à lire notre article sur la Différence entre stress et anxiété tout savoir
Le mal-être au travail est un élément très souvent évoqué par des travailleurs de plus en plus nombreux, et effectivement, de nombreuses enquêtes font état d’une hausse constante de la fréquence et de l’intensité des facteurs de stress causé par certaines méthodes de management, la mauvaise gestion des ressources humaines et les contraintes organisationnelles…