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Comment la flore intestinale agit sur la dépression? Bonne nouvelle ! Aujourd’hui, La science a pu démontrer que ce que l’on mange aura certainement une répercussion sur notre flore intestinale, nos microbes et ce faisant agir sur notre santé mentale.
Des chercheurs de l’University College Cork en Irlande ont révélé que le microbiote humain régule considérablement les taux de sérotonine et d’acide γ-aminobutyrique (Gaba). Tout récemment, des chercheurs belges, qui ont publié un travail sur l’impact de l’alimentation sur santé mentale des patients dont la flore intestinale est considérablement altérée.
Les recherches ont mis en évidence que certains éléments de l’alimentation agissent directement sur un certain nombre de troubles mentaux notamment la depression chronique, à travers la restauration potentielle d’un microbiote en meilleure santé ou du moins une flore intestinale moins vulnérable.
Qu’est-ce que le microbiote ou flore intestinale ?
On parle jusque-là de la flore intestinale, donc, c’est la même chose, le microbiote c’est l’ensemble des micro-organismes auxquels on est exposé avec lesquels on interagit. Alors on parle de microbiote en pensant au microbiote intestinal mais, en fait, on est microbien : Nous, les êtres humains, nous sommes porteurs de cent mille milliards de bactéries et plusieurs d’autres microbes sur la peau et au niveau de ce qu’on appelle les muqueuses en général.
Aliments à manger pour restaurer la flore intestinale et combattre la dépression ?
Pour restaurer une flore intestinale en bonne santé, les experts recommandent vivement la consommation des aliments riches en probiotiques tel que le yaourt qui contient, d’ailleurs, des probiotiques (les bifidobactéries et les lactobacilles) extrêmement importantes pour notre intestin.
En gros, voici les trois composantes dont a besoin notre microbiote intestinal pour nous aider à combattre les maladies neuropsychiatriques (la dépression, trouble obsessionnel compulsif, le trouble bipolaire, l’autisme …).
- L’oméga 3 effectivement est une clé extraordinaire qui joue un rôle très important dans la lutte contre la dépression et un anti inflammatoire puissant en cas d’inflammation intestinale.
- La glutamine c’est un acide aminé qui va nourrir les cellules de la paroi intestinale et la protéger contre la perméabilité.
- Les composés alimentaires comme les polyphénols qui vont pouvoir agir sur le stress oxydant, ce sont, en fait, des antioxydants naturels.
On voit donc bien comment on peut avoir une combinaison d’actifs et de composés bioactifs qui vont finalement agir sur la flore intestinale et potentiellement protéger les patients de ce dérèglement du microbiote qui quelque fois accompagne et quelque fois cause la pathologie.
Quelles sont les maladies concernées par l’altération de la flore intestinale ?
Ce qu’on évoque sur la relation entre le microbiote et la dépression est vrai de façon plus générale dans les maladies neuropsychiatriques, donc c’est valable pour la schizophrénie, pour le syndrome bipolaire, pour l’autisme, pour le trouble obsessionnel compulsif (TOC) .
Le chercheur Joël Doré, directeur de recherche INRA, et directeur scientifique de l’Unité MétaGénoPolis explique qu’on a des pistes aujourd’hui sur la relation potentielle entre microbiote et maladie de parkinson ou entre microbes et maladie d’alzheimer.
Par extension encore on a également des pistes de relations dans les maladies chroniques en général comme les maladies chroniques inflammatoires de l’intestin, les maladies chroniques articulaires, les maladies métaboliques comme le diabète et l’obésité qui sont également reliés au microbiote et pour lesquelles on a quelques évidences de leviers d’action possible.
Quels sont les espoirs thérapeutiques ?
Aujourd’hui, les recherches ont mis l’accent sur les éléments qui nous permettent de dire que, dans le contexte de la dépression, la flore intestinale est altérée : Très souvent on mesure une altération de la perméabilité intestinale, et une installation d’inflammation au niveau digestif qui peut se propager dans tout l’organisme et qui peut éventuellement même atteindre le cerveau.
On imagine en termes de démarche thérapeutique qu’utiliser ces leviers en même temps, et de façon combinée pourrait être un moyen d’agir de façon plus efficace et plus performante contre un certain nombre de maladies. Les recherches estiment pouvoir utiliser une flore intestinale d’une personne en bonne santé pour essayer de guérir un patient souffrant des maladies neuropsychiatriques.
Etant à l’état de recherche aujourd’hui, ces perspectives ont déjà montré des résultats intéressants sur des modèles animaux souffrant de la dépression, et qui potentiellement arriveront finalement à trouver leur chemin d’applications sur la population humaine.
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